Accompagnée d’un certificat d’authenticité SAGAN PARIS et d’un certificat HRD Antwerp
Bijou vintage, seconde moitié du XXᵉ siècle (vers 1960-1970)

Merveilleuse et précieuse, LA DENISE est une bague Marguerite au charme délicieusement romantique, dont l’élégance naturelle séduit dès le premier regard et s’inscrit avec évidence dans un registre intemporel.

Son plateau floral de 12,5 × 12,5 mm dessine une fleur parfaitement équilibrée, aux pétales délicatement ourlés de lumière.
La présence est juste, ni trop sage ni trop affirmée, offrant une silhouette raffinée qui épouse la main avec harmonie.

En son cœur, un superbe saphir ovale facetté de 8,7 × 6,1 mm (estimé à environ 1,30 carat), révèle un bleu profond, lumineux et enveloppant.
Sa couleur, dense et vibrante, capte la lumière avec douceur et diffuse une atmosphère envoûtante, presque hypnotique.

Autour de cette pierre précieuse centrale s’épanouissent 12 diamants taille brillant de 2 mm, pour un total d’environ 0,40 carat.
Sertis en chatons et délicatement disposés en quinconce, ils forment une corolle scintillante, rythmée, qui évoque de fins pétales de lumière.
Leur éclat vif (couleur estimée H-I, pureté estimée SI), souligne la profondeur du saphir et renforce l’aura lumineuse de l’ensemble, pour un rendu chic et raffiné.

La monture, entièrement réalisée en or jaune 18 carats (poinçon 750), apporte chaleur et douceur à la composition.
Son travail d'orfèvre précis, visible jusque dans la galerie ajourée, témoigne d’un savoir-faire joaillier précis, pensé pour laisser circuler la lumière et sublimer chaque pierre.

L’anneau fin et confortable assure un porté agréable, élégant, naturellement féminin.

Héritage précieux des années 1960-1970, LA DENISE est une bague précieuse, romantique et scintillante.
Un bijou d’exception à l’élégance intemporelle, qui traverse les décennies avec une grâce intacte et un charme délicieusement envoûtant.

L'INSPIRATION

LA DENISE tient son inspiration de l’une des héroïnes du roman "Au Bonheur des Dames" d’Émile Zola, publié en 1883 (prépublié dès décembre 1882), et inscrit dans la fresque des Rougon-Macquart, cette “histoire naturelle et sociale” d’une famille sous le Second Empire.

Zola y capte un moment très précis : Paris change de peau, les grands travaux, la spéculation, l’urbanisme moderne, et surtout l’apparition des grands magasins qui deviennent des machines à vendre - vitrines spectaculaires, prix affichés, profusion, mise en scène du désir - au point d’écraser peu à peu le petit commerce.

À travers ce roman, Zola s’attache à décrire la naissance de ces nouveaux lieux de consommation qui bouleversent la ville, les habitudes et la vie de milliers de femmes employées derrière les comptoirs.

Denise Baudu arrive à Paris depuis la Normandie avec ses deux jeunes frères, sans ressources ni appuis. Dès les premières pages, elle se tient face au Bonheur des Dames, immense bâtiment de verre et de lumière, tandis que la petite boutique de son oncle, juste en face, semble déjà condamnée.

Denise entre comme simple vendeuse et découvre un univers dur, réglé par la fatigue, la concurrence et la peur du renvoi. Zola la décrit sans artifice, mais il laisse peu à peu apparaître son charme singulier : une beauté naturelle et une force tranquille qui l'aide à rester droite dans le tumulte. À mesure que le roman avance, Denise gagne en assurance, en autorité, et cette beauté tranquille devient visible aux yeux des autres, jusqu’à troubler Octave Mouret (directeur du magasin) lui-même. Personnage profondément ancré dans son époque, Denise incarne une féminité nouvelle, façonnée par le travail, la modernité et l’apprentissage de soi.

Dans cet univers fondé sur la vitesse, la concurrence et l’apparence, Denise se distingue par sa capacité à tenir. Elle observe, comprend les règles du grand magasin et s’y adapte sans jamais chercher à écraser les autres.

Son sens de la justice, sa loyauté et son refus du compromis facile lui permettent de trouver sa place sans perdre sa dignité. Ce qui s’impose chez elle n’est ni l’ambition ni la séduction, mais une autorité naturelle qui se construit avec le temps, par le travail et l’expérience.

C’est dans cette atmosphère d'un Paris en pleine effervescence, entre modernité naissante et élégance intemporelle, que s’inscrit LA DENISE : une bague inspirée du faste et du raffinement des grands magasins de la fin du XIXᵉ siècle, à la fois chic, romantique et lumineuse.

"Alors, Denise eut la sensation d'une machine, fonctionnant à haute pression, et dont le branle aurait gagné jusqu'aux étalages. Ce n'étaient plus les vitrines froides de la matinée ; maintenant, elles paraissaient comme chauffées et vibrantes de la trépidation intérieure. Du monde les regardait, des femmes arrêtées s'écrasaient devant les glaces, toute une foule brutale de convoitise. Et les étoffes vivaient, dans cette passion du trottoir : les dentelles avaient un frisson, retombaient et cachaient les profondeurs du magasin, d'un air troublant de mystère ; les pièces de drap elles-mêmes, épaisses et carrées, respiraient, soufflaient une haleine tentatrice ; tandis que les paletots se cambraient davantage sur les mannequins qui prenaient une âme, et que le grand manteau de velours se gonflait, souple et tiède, comme sur des épaules de chair, avec les battements de la gorge et le frémissement des reins. Mais la chaleur d'usine dont la maison flambait, venait surtout de la vente, de la bousculade des comptoirs, qu'on sentait derrière les murs. Il y avait là le ronflement continu de la machine à l'oeuvre, un enfournement de clientes, entassées devant les rayons, étourdies sous les marchandises, puis jetées à la caisse. Et cela réglé, organisé avec une rigueur mécanique, tout un peuple de femmes passant dans la force et la logique des engrenages.

Denise, depuis le matin, subissait la tentation. Ce magasin, si vaste pour elle, où elle voyait entrer en une heure plus de monde qu'il n'en venait chez Cornaille en six mois, l'étourdissait et l'attirait ; et il y avait, dans son désir d'y pénétrer, une peur vague qui achevait de la séduire."

"Dix heures sonnèrent, le vacarme de l’inventaire montait, dans le branle-bas des rayons. Et, sous les cris, jetés sans relâche, qui se croisaient de toutes parts, la même nouvelle circulait avec une rapidité surprenante : chaque vendeur savait déjà que Mouret avait écrit le matin, pour inviter Denise à dîner. L’indiscrétion venait de Pauline. En redescendant, secouée encore, elle avait rencontré Deloche aux dentelles ; et, sans remarquer que Liénard parlait au jeune homme, elle s’était soulagée."

Au Bonheur des Dames, Emile Zola (1883)

LA DENISE en détails

💍 Taille 57 (forfait mise à taille classique possible du 53 au 60 (50 euros), en cas d'écart plus important contactez-nous à hello@saganparis.com)

Pour une mise à taille classique (+3 /-4 tailles), rendez-vous sur le lien suivant : forfait mise à taille classique 💍(à ajouter au panier lors de votre commande)

💎 Or 18 carats (poinçon 750), saphir 8,7 x 6,1 mm estimé à environ 1,30 carats (égrisures), 12 diamants taille brillant de 2 mm (total estimé à environ 0,40 carats, couleur estimée H–I, pureté estimée SI)

🪶 poids : 3,29 g

📏 dimensions du chaton : 12,5 x 12,5 mm

🕰️ période : bijou vintage seconde moitié du XXe siècle (vers 1960-1970)

Notes : ce bijou ancien a eu une vie passée et peut donc présenter de petits défauts, cela fait partie de son histoire et de son charme. N'hésitez pas à bien regarder les photos, elles font partie de la description.

Le prix du bijou prend en compte les petites imperfections que ce dernier peut présenter.

L'écrin de présentation présent sur les photos n'est pas fourni. Le bijou vous sera envoyé dans un joli écrin rétro et accompagné d'une jolie boîte estampillée SAGAN Paris, éco-responsable et fabriquée en Europe.

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Code produit : B160725